Mariage Gwladys et Thibaut à Nievroz et Villebois

Gwladys et Thibaut m’ont contacté quelques mois seulement avant leur mariage. Après un simple échange téléphonique, ils décident de me faire confiance. Ce n’est que quelques semaines avant l’union que nous nous rencontrons. Ceci est assez inhabituel car en général, j’aime prendre le temps de rencontrer les mariés bien en amont : pour faire connaissance bien sur, mais aussi pour m’imprégner de leur univers, et les accompagner dans l’organisation de leur journée.

Le photographe est ce personnage singulier qui « colle aux baskets » (pardon : aux sneakers !) des mariés tout au long de ce jour si spécial (mélange d’émotions, de stress, de joie) au cours duquel se croisent des gens fort sympathiques mais qui n’ont pour certain qu’un seul dénominateur commun : les mariés… dans ces conditions il m’apparaît évident qu’une certaine confiance et un bon feeling doivent exister ! C’est pour cela que j’aime prendre le temps d’un échange constructif préalable !

Dans le cas en présence, s’il a été tardif, je n’ai pas eu de mal à comprendre les souhaits de Gwladys et Thibaut lors de notre entrevue. Parents de 4 enfants en pleine adolescence, simples mais désireux de bien accueillir leurs invités, exigeants mais nullement pointilleux, un peu décalés (allez avoue le Gwladys, un peu loufoque pour ce qui te concerne !), c’est avec grand plaisir que j’ai pénétré leur bel univers pour capter les instants forts de cette journée.

2 jours avant l’union, décision est prise d’ajouter la prise de vue des préparatifs à ma prestation. Je rejoins donc Gwladys au salon de sa coiffeuse à Niévroz. La suite des préparatifs se fera au domicile des époux (car oui, ils ont officialisé civilement leur union la veille). La maison familiale était une véritable ruche où se croisaient la reine (d’un jour !), ses ouvrières (belle maman a par exemple confectionné toutes les compositions florales !) et tous ceux qui ont participé de près ou de loin au succès de cette journée. La fin des préparatifs a donc été un temps chargé pour ma part, ayant à couvrir en 15min seulement le maquillage de Gwladys, l’habillage de Thibaut et des enfants, les photos des alliances, etc…

Les choses ont été plus calmes pour la suite des festivités : nous n’avions que quelques pas à faire pour nous rendre à l’église ou fut célébrer l’union religieuse. Une grosse centaine d’invités ayant répondu présent, je veille à capter des portraits intéressants.

Si l’église n’est pas très lumineuse en ce début de saison, je pousse un peu la sensibilité de mes boitiers numériques qui peuvent sans soucis assurer cela.

Puisqu’ils se sont promis respect, fidélité, secours et assistance, l’assemblée accueille Gwladys et Thibaut sous des bulles de savon nombreuses, avant de se constituer en cortège pour faire route vers le beau domaine des Cèdres à Villebois.
Nous laissons passer un léger « grain » à l’origine d’une averse qui aura nettoyé le ciel pour nous offrir ensuite une belle lumière de fin de journée.

Je capture des images de la salle (rapidement prise d’assaut par les convives). Le vin d’honneur est lancé, nous nous retirons 30 minutes pour la séance couple. D’abord avec les 4 enfants (tu ne m’avais pas menti Gwladys, tes ados doivent être boostés et motivés pour cette séance), puis pour le couple seul. J’ai pu voir toute la puissance du second degré et de l’autodérision de Gwladys à l’œuvre : quelques photos burlesques et décalées à la clef… j’ai passé un bon moment !

Le vin d’honneur se déroule tranquillement et je poursuis mon reportage. J’entend une invitée lancer à son interlocuteur : « c’est sympa, le photographe fait des photos sur le vif, ça fait moins posé ». C’est exactement cela madame ! Je prône cette pratique et la défend ! Bien sur, on ne s’interdit jamais quelques photos plus classiques et conventionnelles. Mais j’aime le dynamisme et le mouvement offerts par cette approche très photo-journalistique… car après tout, un mariage c’est vivant.

20h00 déjà, les mariés entrent en salle devant une assemblée qui les accueille avec ovation. Quelques déclics pour immortalisés cet instant précieux… je plie mes objectifs et appareils avant de tirer ma révérence.

Un grand merci à vous deux pour la confiance aveugle que vous avez su m’accorder… afin que je garde pour ma part les deux yeux grands ouverts, et saisisse les plus beaux instants de votre journée d’union !

Mariage Oriane et Romain à Feyzin Oullins et Montluel
Mariage Cécile et Nicolas à Chazey sur Ain et Bourg Saint Christophe